Voici le dernier projet que je viens de terminer en juillet et dont je vous ai parlé dans mon précédent article sur l’usage de l’intelligence artificielle dans la pratique du modélisme.
Je vous présente donc le résultat ainsi qu’un bref déroulé.
Le montage
Comme d’habitude, nous commençons par l’assemblage du cockpit et son intégration dans le fuselage. Le fuselage est composé de deux parties, une droite et une gauche. L’assemblage du poste de pilotage comporte quelques petites pièces, mais le tout s’assemble vraiment très facilement. N’ayant pas les couleurs recommandées par Eduard et ayant essentiellement des peintures Vallejo, j’ai choisi de prendre la référence 70.894 « Cam Verde Oliva » pour la teinte dominante de l’intérieur de l’avion en y ajoutant un peu de « Medium Sea Grey » 70.870. J’ai monté la maquette sans utiliser de kit de détaillage, donc je n’ai ajouté aucune photodécoupe et aucune autre sorte d’amélioration. Juste un léger dry brush sur les panneaux de commande.

Une fois le poste de pilotage terminé, il peut être inséré dans un demi fuselage et le fuselage peut être ensuite refermé. À l’inverse de certains kits où la planche de bord, le siège et le dossier sont à encastrer dans le demi fuselage, le poste de pilotage est bien contenu entre deux panneaux latéraux. L’assemblage requière seulement de coller les parois latérales dans le fuselage. Tout y est millimétré et s’encastre sans problème.


La mise en croix est également aisée. Le fuselage et les ailes s’intègrent facilement. Le raccord karman ne pose pas de problème, je n’ai pas eu recours au mastic pour colmater de brèches.



Pour terminer l’assemblage du fuselage, il suffit d’assembler la dérive, les volets et les saumons d’ailes.
Astuce : À ce stade, je n’ai pas encore monté les mitrailleuses, les antennes et autres appendices fragiles. En effet, ces éléments ont tendance à se casser lors des manipulations fréquentes nécessaires pour la peinture et les finitions.
La peinture
Après une vérification de la surface et un dernier petit ponçage par ci, par là, nous voici prêts pour la peinture. Je commence par un primaire gris, toujours de chez Vallejo. Je m’occupe également des puits de trains en passant une couche de gris foncé.


Vient ensuite l’étape la plus longue, peut-être la plus gratifiante, de la peinture du fuselage avec son camouflage 3 tons. Pour se faire, j’ai utilisé, pour l’intrados, un gris moyen FS36270 acrylique de chez Italeri (ref. 4746AP). Pour l’extrados, les Spitfires de cette époque disposaient d’un camouflage consitué du RAF Ocean Grey et du RAF Dark Green. Par bonheur, je disposais déjà d’un flacon Italeri 4726AP « Flat Dark Green » qui fait bien l’affaire. Pour l’Ocean Grey, par contre, une petite aide de l’IA fut nécessaire pour découvrir une possibilité de mélanges avec les teintes dont je disposais. Un mélange de trois teintes fut appliqué, à savoir, un Blue Grey Pale 70.905 auquel on ajoute un peu de bleu azur et de noir.
Pour ce qui est des bandes de débarquement, j’ai décidé de les peindre plutôt qu’utiliser les décales



Et pour finir, un petit jus maison est appliqué afin de faire ressortir les lignes de structure de l’avion, un peu de poudre de pastels sec pour salir les échappements et enfin un vernis mat pour fixer l’ensemble du travail.




Conclusion
Ce Spitfire Mk IXc Late d’Eduard à l’échelle 1/72 a été un vrai plaisir à monter. Le kit est très facile à assembler, la notice est claire et les décalcomanies sont de bonne qualité. Je le recommande vivement à tous les maquettistes, amateurs ou confirmés, qui s’intéressent aux avions emblématiques de la deuxième guerre mondiale.
Bon montage à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures maquettistes !