Découvrez mon compte-rendu du montage du Mig 21 MF somalien de chez Eduard au 1/72e (Weekend Edition) : astuces de peinture, pose de décals, et vieillissement réaliste. Parfait pour modélistes débutants et confirmés !
Le Mig 21 : Un mythe de la guerre froide
Le Mig 21 (désignation OTAN Fishbed) est un avion de combat soviétique emblématique de la guerre froide. Conçu par le bureau d’études Mikoyan-Gurevich en URSS, sa conception commença en 1953 en réponse à la demande de se doter un avion d’interception supersonique. En effet, après la guerre de Corée, le développement d’un intercepteur rapide et manœuvrant était devenu impératif. Rappelons, qu’à l’époque, la chasse soviétique était encore composée de bon nombres de Mig 15 et Mig 17 qui demeuraient subsoniques. Il y eu bien le Mig 19, mis en service en 1955, qui fut le premier avion de chasse soviétique à avoir une capacité de vol supersonique, mais il fut loin d’offrir une grande satisfaction. Le Mig 19 fut, d’ailleurs, rapidement remplacé par le Mig 21. Le Fishbed effectua son premier vol en 1955 et fut mis en service en 1959 (Mig 21 F). A l’époque de la guerre froide, le Mig 21 est devenu le principal intercepteur des forces aériennes du bloc de l’Est mais pas seulement. Il fut également un véritable succès à l’exportation, équipant ainsi de nombreuses forces aériennes en Afrique, en Asie , au Moyen-Orient et même en Amérique latine (Cuba). Il fut même produit sous licence en Chine.
Pourquoi un Mig 21 MF somalien ?
Dans le kit en ma possession, j’avais certes la possibilité d’opter pour une représentation plus « classique » en choisissant une livrée polonaise, tchèque ou russe, mais j’avais envie de faire quelque chose de plus « exotique ». D’autre part, l’aventure des Mig 21 au sein de la force aérienne somalienne est peut-être moins connue. Les Mig 21 furent acquis dans les années 70 par la Somalie et furent engagés dans la guerre de l’Ogaden. En 1977, la Somalie tente de prendre le contrôle de l’Ogaden, territoire éthiopien où vivent majoritairement des Somalis. Pendant la courte durée du conflit, les Migs 21 ne feront, cependant , pas le poids face aux Northrop F5-E Tiger II éthiopiens. Le conflit se terminera en 1978.
J’ai donc choisi de représenter un Mig 21 somalien, tel qu’on pouvait, sans doute, observer à cette période avec un camouflage type « désert ».
Le kit Eduard Weekend Edition : Qualité et simplicité
Le kit contient 3 grappes de plastique gris avec de belles gravures en creux et aucun flash. Il s’agit d’un moule assez récent de Eduard (2018). Plus de détails sont disponibles sur le site Scalemates. Une grappe de plastique transparent complète la boîte ainsi que deux planches de décals et la notice de montage. Cette édition « weekend » convient aux débutants qui apprécieront de ne pas avoir de photo-découpe et autres accessoires en résine qui peuvent effrayer certains.
Dans l’ensemble, le kit est de très bonne facture et le tout s’assemble sans difficultés. Eduard bénéficie d’une bonne réputation et celle-ci n’est clairement pas usurpée. En tous cas, ce kit ne fait pas exception et est un régal à monter. Pour ceux qui souhaitent néanmoins augmenter le réalisme du produit fini, la notice contient, en dernière page, une liste des accessoires résine, photo-découpe et masques disponibles chez Eduard. A noter que les masques peuvent grandement faciliter le travail de peinture pour les débutants, donc il s’agit toujours d’un choix judicieux.
Outils et consommables : La trousse du modéliste
Comme d’habitude, je me suis muni de ma pince coupante, d’un cutter avec une lame neuve, quelques pinces brucelles, une lime et un tapis de découpe. J’emploie la colle Tamiya Extra Thin Cement qui est très facile à utiliser et permet un collage très précis par capillarité.
Pour le ponçage, diverses petites éponges abrasives de plusieurs grains différents (200, 400 et 600). Je dois avouer que le montage c’est avéré très facile et je n’ai pas du employer de mastic. Le ponçage a été fort limité donc.
Au niveau des peintures, j’ai principalement utilisé celles dont je dispose dans la gamme Vallejo. Principalement, pour l’intérieur du cockpit il s’agit du vert intérieur dans la gamme Vallejo Air (71.331).Pour le camouflage, j’ai opté, pour le bas, pour un bleu azure (70.902) éclairci avec du blanc (70.951) avec un ratio 2/3, 1/3. Pour l’extrados, un mélange 2/3, 1/3 de jaune sable (70.837) et ocre (70.913). Je jaune sable me semblait un peu froid, alors j’ai décidé d’ajouter 1/3 d’ocre pour réchauffer la teinte. Enfin, pour les puits de trains, j’ai opté pour un gris moyen.
Pour compléter l’équipement de base, ajoutons quelques pinceaux, mon aérographe et mon compresseur, ainsi que du vernis brillant, du vernis mat et enfin du Microsol et Microset pour les décals
La préparation est terminée ! Dans la Partie 2, nous passerons à l’action avec le montage des sous-ensembles et les premières étapes de peinture. Revenez nous voir le mois prochain pour la suite
Entre-temps, n’hésitez pas à nous partager vos commentaire et nous dire par exemple quel kit Eduard vous préférez ?
